La
différence est rarement faite, l'appel est fréquent, modulé, de plus en
plus vindicatif, il correspond à une demande d'aide, à un besoin impossible à
réaliser seul.
Le pleur a des larmes. Soit une grande douleur, soit son émotionnel est envahi par l'angoisse d'abandon.
Jamais laisser le tout petit pleurer ! Il risque de schématiser un réel inquiétant, cette chimère, en se fixant dans sa personnalité en construction, peut provoquer des troubles à l'âge adulte.
2) La faim et l'appétit
La faim est un besoin qui réveille et énerve. Bien portant, c'est impérieux, il est impossible à calmer, c'est qu'il a faim.
L'appétit est un désir, l'odeur du lait maternel l’exit, il goute, c'est délicieux. Il tète un peu puis s’arrête. Il n’a pas faim. Mais c'est très bon !
Sans ce repère la maman s'épuise à le nourrir (surtout le soir et la nuit) en croyant qu'il a faim.
3) Les appels et la colique
Le nourrisson aura des coliques car il est génétiquement déterminé pour doubler son poids de naissance en 3 mois. Il va beaucoup manger, beaucoup digérer et forcément avoir des spasmes digestifs de coliques.
Les appels d'aide ou de faim sont progressifs, de plus en plus vindicatifs. La colique entraine un cri brutale avec flexion du tronc et pédalage, elle est spasmodique s’arrête puis reprend jusqu’à l'évacuation des gaz ou des selles.
La plupart des bébés se débarrassent de leurs coliques à l'âge de 16 semaines, en grande partie grâce à l'introduction des fibres de la diversification alimentaire.